Des chauves-souris chez vous ? Un individu trouvé au sol ?
Des chauves-souris chez vous ? Un individu trouvé au sol ?
Des chauves-souris chez vous ? Un individu trouvé au sol ?
Le plus ancien fossile connu de chauve-souris qui présente la forme actuelle de ces animaux remonte à 55 millions d’années, soit juste après la disparition des dinosaures.
Peut-être étaient-elles contemporaines de ces mastodontes qui nous fascinent tant.
Pour comparaison, le genre Homo, duquel nous descendons n’est apparu que vers -2,8 millions d’années.
Les chauves-souris sont des mammifères : leur corps est couvert de poils, les femelles donnent naissance à un petit et l’allaitent.
Les chauves-souris appartiennent à l’ordre des Chiroptères : en grec, chiro signifie « main » et ptère signifie « aile ».
Leurs ailes sont constituées de 5 doigts : un pouce libre muni d’une griffe qui leur permet de s’accrocher et 4 doigts, dont les phalanges sont particulièrement allongées, reliés entre eux par une fine membrane, souple et élastique, appelée le patagium.
Cette main ailée est unique au monde !
Elle a diverses fonctions : elle permet de voler mais également de réguler la température du corps de l’individu (grande surface très vascularisée qui se refroidit lorsque l’individu bat des ailes), ou encore de se protéger lorsque l’individu s’enveloppe dans ses ailes comme dans une cape, au repos.
Les chauves-souris sont les seuls mammifères capables de vol actif !
Les autres mammifères dit « volants » se contentent en réalité de planer (écureuil volant par exemple).
Selon les espèces, les ailes des chauves-souris sont capables de prouesses aérodynamiques allant du vol stationnaire à des pointes de vitesses fulgurantes (supérieures à 100 km/h!) en passant par une agilité extrême pour voleter entre les branchages denses des arbres.
Le champignon Histoplasma capsulatum est responsable d’affections bronchiques (histoplasmose). Il se développe dans de gros tas de fientes d’oiseau ou de guano de chauves-souris en atmosphère tempérée, très humide et peu ventilée (grottes). Il ne peut pas se développer dans des lieux tels que les toitures d’habitation, derrière les bardages ou dans du guano au sol en espace ouvert (faible quantité, évaporation de l’humidité, chaleur quotidienne et amplitudes thermiques importantes). Quelques cas d’histoplasmose ont été diagnostiqués chez l’homme à La Réunion, cependant ils ont tous été contractés en dehors du territoire réunionnais.
Le plus ancien fossile connu de chauve-souris qui présente la forme actuelle de ces animaux remonte à 55 millions d’années, soit juste après la disparition des dinosaures.
Peut-être étaient-elles contemporaines de ces mastodontes qui nous fascinent tant.
Pour comparaison, le genre Homo, duquel nous descendons n’est apparu que vers -2,8 millions d’années.
Les chauves-souris sont des mammifères : leur corps est couvert de poils, les femelles donnent naissance à un petit et l’allaitent.
Les chauves-souris appartiennent à l’ordre des Chiroptères : en grec, chiro signifie « main » et ptère signifie « aile ».
Leurs ailes sont constituées de 5 doigts : un pouce libre muni d’une griffe qui leur permet de s’accrocher et 4 doigts, dont les phalanges sont particulièrement allongées, reliés entre eux par une fine membrane, souple et élastique, appelée le patagium.
Cette main ailée est unique au monde !
Elle a diverses fonctions : elle permet de voler mais également de réguler la température du corps de l’individu (grande surface très vascularisée qui se refroidit lorsque l’individu bat des ailes), ou encore de se protéger lorsque l’individu s’enveloppe dans ses ailes comme dans une cape, au repos.
Les chauves-souris sont les seuls mammifères capables de vol actif !
Les autres mammifères dit « volants » se contentent en réalité de planer (écureuil volant par exemple).
Selon les espèces, les ailes des chauves-souris sont capables de prouesses aérodynamiques allant du vol stationnaire à des pointes de vitesses fulgurantes (supérieures à 100 km/h!) en passant par une agilité extrême pour voleter entre les branchages denses des arbres.
La plupart des chauves-souris s’accrochent à l’aide des griffes de leurs pieds et se laissent pendre la tête en bas, et cela sans le moindre effort !
Cette faculté est due à une adaptation de leur pied.
Quand elles se suspendent, leur poids exerce une tension sur des tendons inversés par rapport aux nôtres, qui maintiennent les griffes en position d’accrochage. Elles peuvent donc se poser, dormir, voire hiberner sans la moindre dépense d’énergie.
Cette adaptation leur confère très certainement un avantage évolutif pour surveiller l’approche de prédateurs depuis le haut et s’envoler sans le moindre effort puisqu’il leur suffit d’ouvrir les ailes et de se laisser tomber…
De manière générale, les chauves-souris sont des animaux nocturnes.
Leurs yeux sont fonctionnels mais selon les espèces et leur régime alimentaire, elles ont développé d’autres sens qu’elles utilisent préférentiellement.
La plupart des espèces de chauves-souris utilisent l’écholocation pour se repérer dans la nuit lorsqu’elles se déplacent et s’alimentent.
Ce système, comparable à un sonar, leur permet d’appréhender leur environnement avec une grande précision, même dans l’obscurité totale, jusqu’à localiser les toiles d’araignées ou les petits insectes qu’elles chassent en plein vol.
La plupart des chauves-souris s’accrochent à l’aide des griffes de leurs pieds et se laissent pendre la tête en bas, et cela sans le moindre effort !
Cette faculté est due à une adaptation de leur pied.
Quand elles se suspendent, leur poids exerce une tension sur des tendons inversés par rapport aux nôtres, qui maintiennent les griffes en position d’accrochage. Elles peuvent donc se poser, dormir, voire hiberner sans la moindre dépense d’énergie.
Cette adaptation leur confère très certainement un avantage évolutif pour surveiller l’approche de prédateurs depuis le haut et s’envoler sans le moindre effort puisqu’il leur suffit d’ouvrir les ailes et de se laisser tomber…
70 % des espèces de chauves-souris du monde sont insectivores !
Elles contribuent ainsi à réguler les populations d’insectes. En une nuit, une chauve-souris peut consommer l’équivalent d’un tiers de son poids en insectes variés tels que des moustiques, des termites, des papillons de nuit, des petits scarabées, hannetons…
Pour les petites chauves-souris on estime qu’elles consomment chacune l’équivalent (en poids d’insecte) de 3000 moustiques par nuit !
Ces chauves-souris contribuent ainsi à limiter les insectes vecteurs de maladies, aussi bien à l’homme qu’aux cultures et aux élevages. Elles sont d’excellents auxiliaires de cultures !
Les chauves-souris qui viennent se nourrir de pollen ou de nectar dans les fleurs contribuent à la pollinisation des plantes.
Elles ont généralement le museau allongé et une longue langue pour récupérer le nectar au fond des coroles des fleurs. Elles se couvrent alors de pollen qu’elles transportent vers les fleurs visitées ensuite.
Il existe d’extraordinaires exemples de coévolution entre certaines plantes et des espèces de chauves-souris, notamment en milieu tropical, comme les cactus colonnaires ou les agaves.
Plus de 500 espèces végétales comptent sur les chauves-souris pour les polliniser..
Parmi les chauves-souris, les roussettes font partie des plus grandes espèces animales frugivores qui peuvent donc consommer de gros fruits contenant des graines de grande taille qu’elles peuvent recracher en s’éloignant d’un arbre ou déféquer à plus grande distance encore.
Ainsi, elles jouent un rôle très important dans la dissémination des graines et dans la régénération des forêts, notamment en milieu tropical. La disparition de ces espèces sur certains territoires, notamment due aux activités humaines, condamne les forêts à moyen terme.
De manière générale, les chauves-souris sont des animaux nocturnes.
Leurs yeux sont fonctionnels mais selon les espèces et leur régime alimentaire, elles ont développé d’autres sens qu’elles utilisent préférentiellement.
La plupart des espèces de chauves-souris utilisent l’écholocation pour se repérer dans la nuit lorsqu’elles se déplacent et s’alimentent.
Ce système, comparable à un sonar, leur permet d’appréhender leur environnement avec une grande précision, même dans l’obscurité totale, jusqu’à localiser les toiles d’araignées ou les petits insectes qu’elles chassent en plein vol.
Ces chauves-souris émettent des ultrasons (sons de fréquence très élevée, non perceptible par l’oreille humaine) qui se répercutent sur les objets de leur environnement et leur reviennent en écho.
Cet écho est perçu grâce à leurs oreilles. L’ouïe de ces chauves-souris est particulièrement développée et spécifique.
L’analyse instantanée de cet écho leur fournit une information sur la distance et la taille des éléments de leur environnement ; le cas échéant, sur la vitesse et la direction de déplacement d’un objet mobile, tel qu’un insecte.
D’autres espèces utilisent la vue, en distinguant les masses sombres de végétation dans l’obscurité, et l’odorat pour approcher des zones de nourrissage (fruits, fleurs, nectar…).
Un peu plus de 1 400 espèces de chauves-souris sont recensées dans le monde.
Elles constituent l’ordre de mammifères le plus diversifié après celui des rongeurs (près d’un quart des mammifères connus dans le monde à ce jour sont des chauves-souris!).
On trouve des chauves-souris sur tous les continents excepté aux pôles.
Il existe une grande diversité de tailles, de comportements, de régimes alimentaires et d’adaptations morphologiques parmi ces espèces.
70 % des espèces de chauves-souris du monde sont insectivores !
Elles contribuent ainsi à réguler les populations d’insectes. En une nuit, une chauve-souris peut consommer l’équivalent d’un tiers de son poids en insectes variés tels que des moustiques, des termites, des papillons de nuit, des petits scarabées, hannetons…
Pour les petites chauves-souris on estime qu’elles consomment chacune l’équivalent (en poids d’insecte) de 3000 moustiques par nuit !
Ces chauves-souris contribuent ainsi à limiter les insectes vecteurs de maladies, aussi bien à l’homme qu’aux cultures et aux élevages. Elles sont d’excellents auxiliaires de cultures !
Les chauves-souris qui viennent se nourrir de pollen ou de nectar dans les fleurs contribuent à la pollinisation des plantes.
Elles ont généralement le museau allongé et une longue langue pour récupérer le nectar au fond des coroles des fleurs. Elles se couvrent alors de pollen qu’elles transportent vers les fleurs visitées ensuite.
Il existe d’extraordinaires exemples de coévolution entre certaines plantes et des espèces de chauves-souris, notamment en milieu tropical, comme les cactus colonnaires ou les agaves.
Plus de 500 espèces végétales comptent sur les chauves-souris pour les polliniser..
Parmi les chauves-souris, les roussettes font partie des plus grandes espèces animales frugivores qui peuvent donc consommer de gros fruits contenant des graines de grande taille qu’elles peuvent recracher en s’éloignant d’un arbre ou déféquer à plus grande distance encore.
Ainsi, elles jouent un rôle très important dans la dissémination des graines et dans la régénération des forêts, notamment en milieu tropical. La disparition de ces espèces sur certains territoires, notamment due aux activités humaines, condamne les forêts à moyen terme.
Elles sont nombreuses et globalement toutes liées à l’activité humaine : utilisation irraisonnée des pesticides, utilisation de produits toxiques sur les charpentes, dérangement dans les gîtes, suppression des gîtes, déforestation et perte d’habitats, chasse et braconnage, collisions routières, mortalité liée aux éoliennes, dérèglements liés à la pollution lumineuse…
Les prédateurs naturels des chauves-souris sont les rapaces nocturnes (lorsqu’il y en a). Quelques serpents sont capables de s’en nourrir ainsi que les rats et surtout les chats (là encore favorisés par l’humain…).
Toutes ces menaces justifient les statuts de protection de ces espèces.
En France, l’article L.411-1 du Code de l’Environnement définit notamment les modalités de la conservation des espèces animales non domestiques et de leurs habitats.
À La Réunion, en application de l'arrêté ministériel du 17 février 1989 fixant des mesures de protection des espèces animales représentées dans le département de La Réunion, l'article 4 indique que :
« Sont interdits en tout temps sur le territoire du département de La Réunion la destruction ou l'enlèvement des œufs et des nids, la destruction, la mutilation, la capture ou l'enlèvement, la naturalisation des mammifères d'espèces non domestiques suivantes ou, qu'ils soient vivants ou morts, leur transport, leur colportage, leur utilisation, leur mise en vente, leur vente ou leur achat ».
À Mayotte, en application de l’arrêté du 3 décembre 2018 fixant la liste des espèces animales terrestres et tortues marines protégées et les mesures de protection de ces espèces représentées dans le département et complétant les listes nationales, l’article 5 indique :
« Sont interdits en tout temps et sur tout le territoire de Mayotte, la mutilation, la destruction, la capture ou l’enlèvement, la perturbation intentionnelle, la naturalisation, ou, qu’ils soient vivants ou morts, leur transport, leur colportage, leur utilisation, leur détention, leur mise en vente, leur vente ou leur achat.
Sont interdits également sur les parties du territoire de Mayotte où l’espèce est présente ainsi que dans l’aire de déplacement naturel des noyaux de populations existants, la destruction, l’altération ou la dégradation des sites de reproduction et des aires de repos des animaux. Ces interdictions s’appliquent aux éléments physiques ou biologiques réputés nécessaires à la reproduction ou au repos de l’espèce considérée, aussi longtemps qu’ils sont effectivement utilisés ou utilisables au cours des cycles successifs de reproduction ou de repos de cette espèce et pour autant que la destruction, l’altération ou la dégradation remette en cause le bon accomplissement de ces cycles biologiques »
Toutes les espèces de chauves-souris de La Réunion et de Mayotte sont protégées en application de ces arrêtés. Il est donc interdit de nuire aux individus et à leur habitat.
Les sanctions pénales encourues s’élèvent à 150 000€ d’amende et à 3 ans d’emprisonnement : elles peuvent être doublées en cœur de Parc national ou au sein d’une Réserve naturelle. Par ailleurs, en cas d’infraction en bande organisée, les sanctions s’élèvent alors à 7 ans d’emprisonnement et à 750 000€ d’amende.
VRAI et FAUX ! Seulement 3 espèces sur les 1 400 connues à l’heure actuelle boivent du sang. Ces chauves-souris hématophages se trouvent en Amérique centrale et en Amérique du Sud. Elles se nourrissent principalement du sang d’animaux de grande taille (vaches, chevaux…).
FAUX ! Cette croyance remonte au Moyen-Âge. Pour dissuader les jeunes filles de sortir le soir, on leur racontait que les chauves-souris allaient se prendre dans leur coiffure. Loin d’être des adeptes du brushing, ces voltigeuses de la nuit sont avant tout dotées d’un système de sonar ultra performant (appelé écholocation), capable de détecter un fil de toile d’araignée.
FAUX ! Les chauves-souris ne sont pas des rongeurs. Elles n’ont aucun appétit pour les câbles, les fils électriques, le bois et les autres matériaux de construction. À l’inverse des oiseaux, elles ne construisent pas de nid, mais établissent leur gîte dans anfractuosités existantes (failles, écailles rocheuses, interstices…).
VRAI et FAUX ! Seulement 3 espèces sur les 1 400 connues à l’heure actuelle boivent du sang. Ces chauves-souris hématophages se trouvent en Amérique centrale et en Amérique du Sud. Elles se nourrissent principalement du sang d’animaux de grande taille (vaches, chevaux…).
FAUX ! Cette croyance remonte au Moyen-Âge. Pour dissuader les jeunes filles de sortir le soir, on leur racontait que les chauves-souris allaient se prendre dans leur coiffure. Loin d’être des adeptes du brushing, ces voltigeuses de la nuit sont avant tout dotées d’un système de sonar ultra performant (appelé écholocation), capable de détecter un fil de toile d’araignée.
FAUX ! Les chauves-souris ne sont pas des rongeurs. Elles n’ont aucun appétit pour les câbles, les fils électriques, le bois et les autres matériaux de construction. À l’inverse des oiseaux, elles ne construisent pas de nid, mais établissent leur gîte dans anfractuosités existantes (failles, écailles rocheuses, interstices…).
FAUX ! Les chauves-souris ne pullulent pas. Les femelles donnent naissance à un seul petit par an. Elles l’allaitent et s’en occupent pendant de nombreux mois. Malheureusement, on estime qu’un jeune sur deux n’atteindra pas l’âge adulte.
FAUX ! Elles y voient très bien. Cependant, elles utilisent peu la vue et préfèrent l’écholocation pour se déplacer et repérer leurs proies. En chassant la nuit, elles sont moins visibles par les prédateurs et évitent ainsi la compétition avec les oiseaux pour la ressource alimentaire. Seules les espèces frugivores (telle que la Roussette noire) utilisent la vue et l’odorat pour trouver les fruits.
FAUX ! Symbolisant l’un des Sept Péchés Capitaux (l’envie) au Moyen-Âge, clouées sur les portes des granges dans les campagnes pour protéger les récoltes et repousser le mal, les chauves-souris souffrent d’une bien mauvaise réputation. Pourtant, loin d’être des ennemies, ce sont avant tout nos meilleures alliées !
FAUX ! Les chauves-souris ne pullulent pas. Les femelles donnent naissance à un seul petit par an. Elles l’allaitent et s’en occupent pendant de nombreux mois. Malheureusement, on estime qu’un jeune sur deux n’atteindra pas l’âge adulte.
FAUX ! Elles y voient très bien. Cependant, elles utilisent peu la vue et préfèrent l’écholocation pour se déplacer et repérer leurs proies. En chassant la nuit, elles sont moins visibles par les prédateurs et évitent ainsi la compétition avec les oiseaux pour la ressource alimentaire. Seules les espèces frugivores (telle que la Roussette noire) utilisent la vue et l’odorat pour trouver les fruits.
FAUX ! Symbolisant l’un des Sept Péchés Capitaux (l’envie) au Moyen-Âge, clouées sur les portes des granges dans les campagnes pour protéger les récoltes et repousser le mal, les chauves-souris souffrent d’une bien mauvaise réputation. Pourtant, loin d’être des ennemies, ce sont avant tout nos meilleures alliées !
À ce jour, aucune maladie causée par un agent infectieux provenant des chauves-souris n’a été recensée chez l’Homme, à La Réunion. Des études sur l’épidémiologie et l’évolution des agents infectieux (virus, bactéries) associés aux chauves-souris du sud-ouest de l’océan Indien sont réalisées par l’Unité Mixte de Recherche Processus Infectieux en Milieu Insulaire Tropical (PIMIT ; Université de La Réunion, Inserm, CNRS, IRD).
Le virus de la rage canine est absent de La Réunion. Il n’y a pas de cas de rage transmise par les chauves-souris sur le territoire de La Réunion.
Il existe plusieurs espèces de leptospires (bactéries). Les chauves-souris (notamment Petit Molosse de La Réunion) sont porteuses d’une espèce de leptospires qui n’a pas été détectée chez les patients atteints de leptospirose à La Réunion. Ainsi, le Petit Molosse ne semble pas impliqué dans la transmission de cas graves de leptospirose aux humains.
Le champignon Histoplasma capsulatum est responsable d’affections bronchiques (histoplasmose). Il se développe dans de gros tas de fientes d’oiseau ou de guano de chauves-souris en atmosphère tempérée, très humide et peu ventilée (grottes). Il ne peut pas se développer dans des lieux tels que les toitures d’habitation, derrière les bardages ou dans du guano au sol en espace ouvert (faible quantité, évaporation de l’humidité, chaleur quotidienne et amplitudes thermiques importantes). Quelques cas d’histoplasmose ont été diagnostiqués chez l’homme à La Réunion, cependant ils ont tous été contractés en dehors du territoire réunionnais.
Les coronavirus sont très communs chez les chauves-souris et les oiseaux, qui sont considérés comme leurs hôtes naturels. Dans l’Océan Indien, des coronavirus ont été détectés chez les chauves-souris, mais aucun d’entre eux n’est responsable d’une maladie connue chez l’homme. Le virus responsable de la COVID-19 n’a par ailleurs jamais été détecté dans les chauves-souris de La Réunion et des autres îles de la région. Plus globalement, aucun des variants responsables de la COVID-19 chez l’homme n’a été détecté chez les chauves-souris dans le monde.
Dossier faune sauvage – virus SFEPM Question/Réponse Covid-19 et chauves-souris SFEPM Articles en lien avec le coronavirus et les chauves-sourisLes chauves-souris sont infectées par une grande diversité d’endoparasites et d’ectoparasites dont elles sont les hôtes naturels. Ces parasites leurs sont propres et ne constituent pas de menace pour l’homme.
Le guano qui se délite avec le temps devient une poussière fine qui peut incommoder certaines personnes. Par ailleurs, les tas de guano peuvent se révéler être un terrain favorable au développement d’acariens et entraîner des inflammations des voies respiratoires voire s’avérer allergènes pour l’humain, au même titre que d’autres allergènes. Il est recommandé d’utiliser des équipements de protection individuels (masques et gants) lors de la manipulation de guano.
Il est recommandé d’éviter le contact avec toute déjection d’animaux puisqu’elles sont favorables aux micro-organismes. Cependant, l’ingestion d’un grain de guano par la bouche présente peu de risques car les sucs digestifs détruisent bon nombre de ces micro-organismes. Les odeurs de guano ou d’urines peuvent être désagréables mais il est peu probable que les doses respirées (faible concentration et durée) dans une habitation déclenchent des rhinites.
Le virus de la rage canine est absent de La Réunion. Il n’y a pas de cas de rage transmise par les chauves-souris sur le territoire de La Réunion.
Il existe plusieurs espèces de leptospires (bactéries). Les chauves-souris (notamment Petit Molosse de La Réunion) sont porteuses d’une espèce de leptospires qui n’a pas été détectée chez les patients atteints de leptospirose à La Réunion. Ainsi, le Petit Molosse ne semble pas impliqué dans la transmission de cas graves de leptospirose aux humains.
Article complémentaire :
Bulletin épidémiologique hebdomadaire n°4 (avril 2017) Santé publique France
Le champignon Histoplasma capsulatum est responsable d’affections bronchiques (histoplasmose). Il se développe dans de gros tas de fientes d’oiseau ou de guano de chauves-souris en atmosphère tempérée, très humide et peu ventilée (grottes). Il ne peut pas se développer dans des lieux tels que les toitures d’habitation, derrière les bardages ou dans du guano au sol en espace ouvert (faible quantité, évaporation de l’humidité, chaleur quotidienne et amplitudes thermiques importantes). Quelques cas d’histoplasmose ont été diagnostiqués chez l’homme à La Réunion, cependant ils ont tous été contractés en dehors du territoire réunionnais.
Les coronavirus sont très communs chez les chauves-souris et les oiseaux, qui sont considérés comme leurs hôtes naturels. Dans l’Océan Indien, des coronavirus ont été détectés chez les chauves-souris, mais aucun d’entre eux n’est responsable d’une maladie connue chez l’homme. Le virus responsable de la COVID-19 n’a par ailleurs jamais été détecté dans les chauves-souris de La Réunion et des autres îles de la région. Plus globalement, aucun des variants responsables de la COVID-19 chez l’homme n’a été détecté chez les chauves-souris dans le monde.
Dossier faune sauvage – virus SFEPM
Les chauves-souris sont infectées par une grande diversité d’endoparasites et d’ectoparasites dont elles sont les hôtes naturels. Ces parasites leurs sont propres et ne constituent pas de menace pour l’homme
Les chauves-souris sont les hôtes naturels de nombreux pathogènes (virus, bactéries, parasites…) qui leurs sont propres et restent inféodés aux Chiroptères.
Les chauves-souris ne représentent pas une menace pour l’homme, bien au contraire, elles sont indispensables au fonctionnement des écosystèmes. Les petites chauves-souris insectivores consomment d’énormes quantités d’insectes chaque nuit (l’équivalent en poids de 3 000 moustiques par nuit et par individu) et jouent ainsi un rôle extrêmement important dans la régulation des populations d’insectes dont certains sont vecteurs de maladies pour l’homme mais aussi pour les cultures ou les élevages.
Des études menées aux États-Unis permettent d’estimer que les chauves-souris insectivores font économiser chaque année plusieurs milliards de dollars en pesticides au secteur agricole. Les chauves-souris frugivores ou nectarivores contribuent à la pollinisation et/ou la dissémination des graines et jouent ainsi un rôle important dans la régénération des habitats, notamment forestiers en milieu tropical.
À noter également que nous, humains, sommes les hôtes naturels d’une multitude de bactéries et virus qui peuvent être pathogènes pour d’autres espèces telles que les chauves-souris. Le respect de mesures de précaution vis-à-vis du contact avec les chauves-souris permet de se protéger mutuellement.
06 92 67 65 72
contact@gcoi.org
Groupe Chiroptères Océan Indien (GCOI)
180 chemin de Ligne 97422 La Saline
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